3 questions à Jean-Pierre Barnaud, maire de Chennevières-sur-Marne

Jean-Pierre Barnaud, maire de Chennevières-sur-Marne

La ville de Chennevières-sur-Marne a été labelisée « Ville amie des animaux » par la Région Ile-de-France, avec l’obtention de la 2e patte. Que représente cette distinction pour la ville ?

C’est une fierté et la juste récompense de notre engagement pour la cause animale. Dès 2014, j’ai mis en place une délégation sur le sujet afin de sensibiliser les Canavérois au sort des animaux, familiers ou sauvages, présents sur notre territoire. Nous souhaitons agir contre toutes les formes de maltraitance et les abandons. 

De nombreuses actions sont organisées dans ce cadre, en partenariat avec différentes associations et écoles de la ville. Nous subventionnons également ces associations, telles que « Les Rémiges Noirs » qui agit pour la protection des martinets, ou encore « Les 3 petits chats », qui accueille notamment les chats abandonnés.

Souhaitez-vous aller plus loin dans la défense du bien-être animal ? Quelles sont vos prochaines actions ?

Nous poursuivrons notre engagement en étant précurseur dans le domaine du soin aux animaux domestiques comme sauvages. Une maison de l’animal sera lancée dans les prochains mois ; cette structure valorisera les actions en faveur du Biotope. Elle aura pour missions de sauver, protéger et soigner les animaux en détresse, abandonnés, perdus ou maltraités. 

Je me réjouis également que le Département du Val-de-Marne se préoccupe de ce sujet, dont j’ai la charge comme Vice-Président.

La ville de Chennevières vient de se jumeler avec Izioum, une ville ukrainienne. C’est un engagement fort ?

C’est un moment historique pour notre ville. Notre rôle n’est pas d’intervenir dans les choix stratégiques permettant de trouver une issue et un retour à la paix, mais elle a un devoir d’humanité. Lors de la visite de notre délégation l’été dernier à Tukums en Lettonie, nous avons rencontré plusieurs ukrainiens de la ville d’Izioum, également jumelée avec la ville lettonne. La souffrance des visages des réfugiés d’Izioum nous a profondément bouleversés. Cela nous a conduit à entrer en relation avec le maire d’Izioum, dans le but de conclure un jumelage. Jumelage officialisé en sa présence et celle de l’Ambassadeur d’Ukraine en France le 6 juin.