Acte terroriste prés de la Tour Eiffel : cet air de déjà-vu !

Nathalie Goulet, Sénateur de l’Orne et auteur de L’abécédaire du financement du terrorisme aux éditions du Cherche Midi

 

Avec lassitude et résignation, nous avons entendu les commentaires sur l’attaque au couteau qui s’est produite à Paris le 2 décembre dernier, coûtant la vie à un jeune touriste allemand.

Fiché, suivi, converti à l’Islam, échec de la psychiatrie… Cette litanie, que nous entendons encore et encore, nous donne la nausée :

  • Attentat du 3 janvier 2020 à Villejuif
  • Attentat du 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère
  • Attaque du 27 avril 2020 à Colombes
  • Attaque du 25 septembre 2020 à Paris
  • Assassinat de Samuel Paty, le 16 octobre 2020
  • Attentat de la basilique Notre-Dame de Nice, le 29 octobre 2020
  • Attaque du 23 avril 2021 à Rambouillet
  • Le 2 mars 2022, à la maison centrale d’Arles, un détenu islamiste agresse violemment Yvan Colonna, qui succombe à ses blessures le 22 mars.
  • Le 23 décembre 2022, une fusillade ciblant des militants kurdes fait trois morts et quatre blessés. Parmi les victimes, Mîr Perwer et Abdulrahman Kizil sont des réfugiés politiques. Emine Kara est une responsable internationale du mouvement kurde.
  • Le 13 octobre 2023, au lycée Gambetta à Arras, le professeur Dominique Bernard est tué et deux autres personnes sont gravement blessées lors d’une attaque terroriste islamiste au couteau.

 

Jusqu’à quand les Français seront-ils menacés par des fanatiques qui pratiquent le terrorisme aux mille entailles ? Combien de temps encore devrons-nous réclamer, sans les obtenir à ce stade, des évaluations des programmes de déradicalisation, programmes dont le jeune meurtrier avait bénéficié ?

Jusqu’à quand le Parlement restera-t-il dans l’ignorance des réponses de l’administration sur la réalité de ces programmes et leur (in)efficacité ?

Quand le Parlement pourra-t-il débattre des sujets clairement identifiés par les élus, mais qui restent sans examen, faute de créneau parlementaire, de temps… ou de volonté, comme la proposition de loi déposée concernant le suivi psychiatrique… (la question d’actualité sur le sujet)

Et qui se souvient encore du scandale du fonds Marianne, créé après l’assassinat de Samuel Paty ? Et combien d’autres scandales dans cette lutte contre la radicalisation qui est devenue un business ? Combien d’imposteurs apparaissent encore sur les plateaux de télévision pendant que, dans le même temps, les terroristes et extrémistes, avec les Frères musulmans en tête de liste, sapent la République, exploitant notre naïveté et l’usage abusif de la théorie de l’excuse pour justifier l’injustifiable ? (question au gouvernement sur les Frères musulmans)

Quand allons-nous enfin établir une politique rigoureuse de contrôle du financement des associations et de la gestion des fonds que l’Europe alloue à des structures non surveillées, dont les liens avec l’islam radical sont avérés ?

Quand allons-nous établir une collaboration sérieuse avec les musulmans de France pour former sur notre sol les ministres du Culte, plutôt que de laisser cette formation se faire à l’étranger ? Comment espérer que des imams turcs, employés par l’État turc, s’intègrent dans notre société lorsqu’ils arrivent à Lyon ou Marseille et rencontrent la communauté arménienne dont ils nient obstinément le génocide de 1915 ? Comment des imams formés en Algérie dans un esprit de haine envers Israël et d’antisémitisme exacerbé peuvent-ils contribuer positivement à la vie des banlieues et des villes françaises ? (invention au Sénat sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme)

Que de naïveté, que de naïveté !

L’islam radical poursuit un projet politique et sème l’antisémitisme, aujourd’hui alimenté par la guerre à Gaza.

Les Frères musulmans attisent les haines qui fracturent notre société. Il est temps de réagir, et de le faire rapidement et de manière résolue.

Nos services font le maximum et l’ensemble des services de renseignement et de forces de sécurité doivent être soutenus et remerciés.

Il faut faire plus !

Nous ne devons plus reculer face aux obstacles de la bien-pensance, auxquels les Français font les frais. 

Nous ne pouvons pas rester inactifs ou résignés face à ces situations.

C’est pourquoi je continue, avec mes collègues de l’UDI, à défendre un projet de fermeté basé sur les principes de la République, en restant intransigeant envers ses ennemis.

C’est aux religions de s’adapter à la République, et non l’inverse.

Nous devons mener une lutte impitoyable contre les factions terroristes qui minent nos valeurs. 

Je vous laisse méditer à l’écoute de quelques interventions parmi des dizaines d’autres. (lien vers d’autres vidéos)