Comprendre l’organisation du système de santé :

une commission d’enquête pour faire la lumière

Christophe Naegelen, Député des Vosges, Président délégué du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) à l’Assemblée nationale, rapporteur de la commission d’enquête relative à l’organisation du système de santé et aux difficultés d’accès aux soins.

Chaque année, notre pays consacre 325 milliards d’euros à la santé. C’est l’un des plus gros budgets publics.

Et pourtant, le système ne fonctionne pas : les hôpitaux sont à bout de souffle, les urgences débordent, les professionnels manquent, et des millions de Français vivent dans un désert médical. Ce constat, chacun peut le faire. Mais une question demeure : où va l’argent ? Et pourquoi ça ne marche pas ?

 C’est pour répondre à ces interrogations que nous avons lancé une commission d’enquête parlementaire, centrée non pas uniquement sur l’accès aux soins, mais sur l’organisation du système lui-même. Car pour améliorer, il faut d’abord comprendre. Qui décide quoi au ministère de la Santé ? Quelles directions, quelles agences, quelles structures se partagent les responsabilités ? Pourquoi faut-il parfois une trentaine d’acteurs autour d’une table pour faire avancer un dossier ? Et surtout : est-ce qu’on pourrait faire plus simple, plus lisible, plus efficace ?

Notre conviction est que les réponses viendront en grande partie du terrain. L’intelligence est locale. Les solutions le sont aussi. Il est temps de redonner du pouvoir à ceux qui sont au plus proche des besoins : les élus locaux, les soignants, les territoires. Une partie de notre travail consistera donc à explorer les pistes de simplification et de décentralisation, sans renier l’objectif fondamental : garantir un haut niveau de protection sociale pour tous.

Cette commission auditionnera dans les prochaines semaines les acteurs clés du système de santé : administrations, hôpitaux, associations, chercheurs, élus. Notre objectif est clair : établir un diagnostic sans complaisance et proposer des solutions concrètes. Car être exigeant sur la manière dont sont dépensés les deniers publics, c’est aussi une façon de respecter nos concitoyens.

Les conclusions sont attendues pour juillet. Et elles pourraient bien tracer les premières lignes d’un système de santé refondé.

 

  

 

 

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Repenser la formation des enseignants : une priorité pour une École plus forte

Laurent LAFON, Sénateur du Val-de-Marne, Président de la Commission de la Culture, de l’Education, de la Communication et du Sport

Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 mars 2025, après plusieurs mois de négociations, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus à un accord de trilogue sur la révision de la directive permis de conduire.

La révision de cette directive faisait partie du paquet législatif sur la sécurité routière présenté par la Commission européenne en mars 2023.

Ces nouvelles règles viseront notamment à améliorer la sécurité routière mais aussi à répondre à la pénurie de conducteurs pour le transport routier. Les États membres devront donc les appliquer une fois que la directive sera entrée en vigueur, à savoir 3 ans après son adoption définitive. L’accord doit encore être adopté au Parlement européen et au Conseil.

  • L’accord de trilogue obtenu la semaine dernière inclut, entre autres :
  • La possibilité de conserver un permis de conduire physique en parallèle du permis de conduire numérique ;
  • La possibilité de passer le permis de conduire dans l'État membre de résidence (et non seulement dans celui de la nationalité) afin de faciliter la mobilité des expatriés ;
  • L’abaissement des âges minimums pour les permis C et D afin de remédier à la pénurie de conducteurs professionnels : 21 ans pour les conducteurs de bus et 18 ans pour les conducteurs de poids lourds après l'obtention d'un certificat de compétence professionnelle;
  • La possibilité de conduire des véhicules d’urgence (ambulances, camions de pompiers…) à partir de 20 ans et avec un permis B pour les véhicules de moins de 5 tonnes, afin de faciliter la réponse à des situations urgentes ;
  • La mise en place, par les États membres, d’un contrôle médical, d’une auto-évaluation, ou de toute autre mesure nationale lors du renouvellement du permis de conduire pour vérifier les aptitudes de chacun et renforcer la sécurité sur la route ;
  •  L’introduction d’un dispositif de conduite accompagnée pour les permis B à partir de 17 ans dans toute l’Europe.

 Cet accord de trilogue est une belle avancée pour parvenir à l’objectif de zéro décès sur les routes d’ici à 2050. Ce texte permettra aussi de faciliter la mobilité des Européens et de combler les déficits de chauffeurs pour renforcer notre activité économique.

  

 

 

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