Déconfinement : territorialisez, territorialisez, territorialisez … 

A mesure que le confinement de la population exigé par l’épidémie de Covid-19 se prolonge, l’urgence de reprendre le cours normal de l’existence se fait sentir de manière plus impérieuse : pour les salariés dont l’emploi est menacé par l’effondrement de l’activité, pour nos concitoyens qui vivent dans des logements précaires, et bientôt pour tous nos soignants et fonctionnaires qui sont en première ligne mais dont le revenu dépend de la création d’activité en France. 

Dès que la situation sanitaire le permet, la vie normale et l’activité économique doivent reprendre. A ce titre, depuis le pic épidémique, l’UDI s’est clairement positionnée pour une “territorialisation du déconfinement” : puisque le virus ne pratique pas le culte jacobin de l’uniformité de la norme sur tout le territoire, le déconfinement doit épouser les variétés géographiques et sanitaires de notre pays. C’est un principe girondin de bon sens : imposer une fermeture prolongée et centralisée de tous les lieux accueillant du public n’est pas souhaitable.

« Quand vous êtes dans des secteurs ruraux peu touchés, on peut réouvrir le bistrot, la petite entreprise et un certain nombre d’activités. On est pas obligés de tout faire depuis Paris de manière soviétique à partir du Gosplan. Nous n’en sommes plus là, il faut s’adapter au terrain et il faudra en tirer la leçon après la crise en allant vers plus de décentralisation” justifie Hervé Marseille, président du groupe Union Centriste au Sénat et Secrétaire général Adjoint de l’UDI. 

Aussi, l’UDI regrette que la carte des départements rouges, verts et orange n’aille pas au bout d’une vraie logique de territorialisation du déconfinement. “Il n’y aura que de légères adaptations locales au sein d’un cadre trop général et identique” regrette Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et président des députés UDI, Agir et Indépendants à l’Assemblée Nationale. 

En effet, il n’y aura quasiment AUCUNE différence dans l’organisation de la vie quotidienne entre les départements où forte circulation épidémique et les autres : sur trente-cinq restrictions de libertés, seulement deux seront décentralisées et trente-trois feront l’objet d’une application uniforme. Pour les musées, les plages, les lacs, les salles de sport, les mariages, les lieux de culte, les cérémonies funéraires, les rassemblements de plus de 10 personnes, les commerces, les centres commerciaux, les bars, les cafés, les restaurants, les écoles ou les sports collectifs et tant d’autres cas, la norme sera nationale, sans tenir compte de la circulation du virus sur les territoires. 

Nous aurions pu espérer une territorialisation du déconfinement pour les bars et les restaurants notamment” explique Jean-Christophe Lagarde. “On doit ouvrir les restaurants dès que c’est possible, d’autant qu’un restaurant qui ouvre permet de redémarrer l’activité dans l’ensemble du tissu économique : il fait marcher le boulanger d’à côté, il achète un certain nombre de produits dans les commerces voisins” poursuit-il.

 

 

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