Elections européennes : un scrutin décisif !

Hervé Marseille, Président de l’UDI et Président du groupe Union Centriste au Sénat

Alors que nous commémorons le 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie, nous rendons hommage aux 156 115 soldats alliés – dont 10 300 ont été tués, blessés ou ont disparu le jour J – pour libérer la France, l’Europe, du joug nazi. Nous leur sommes infiniment redevables de cet engagement sans faille, animé par cette volonté farouche de combattre l’ennemi au péril de leur vie.

 

Il a fallu ensuite penser la paix durable qui n’avait de sens que grâce à une réconciliation franco-allemande et une alliance mue par une même communauté de destin. Jean Monnet et Robert Schuman en furent les architectes éclairés. Ils ont défendu les valeurs fondamentales sur lesquelles l’Europe est fondée : la liberté, la démocratie et l’égalité ; le respect de la dignité humaine, des droits de l’homme et de l’état de droit ; la solidarité et la protection pour tous.

 

Depuis, la Communauté puis l’Union européenne a prospéré, s’est élargie, a garanti un espace apaisé, démocratique, entre les différents Etats membres, et qui a connu les premières élections au Parlement européen en 1979, faisant de Simone Veil la première présidente élue de cette institution.

 

Pour autant, à quelques jours du 9 juin, force est de constater une situation géopolitique inquiétante : l’agression brutale de l’Ukraine par la Russie qui menace par ailleurs la souveraineté d’autres Etats frontaliers, la montée des populismes, le conflit israélo-palestinien, les opérations de déstabilisation avec la multiplication des ingérences étrangères. Dans certains pays européens, dont le nôtre, les démocraties sont malmenées par la contestation, l’impatience ou la colère, exacerbés par les partis extrêmes. Ceux-ci en ont fait leur terreau : prospérer sur un vote sanction à l’occasion de ces élections européennes.

 

Nous sommes donc à la croisée des chemins et le vote de chacun est crucial le 9 juin : si l’abstention n’est certainement pas une solution, le choix des extrêmes l’est encore moins.

 

Ne donnons pas à ses fossoyeurs de l’Union européenne les moyens de créer une minorité de blocage au Parlement européen. Nous avons besoin de députés européens animés par la même volonté de faire une Europe plus forte, plus sûre, résistante aux coups de butoir nationalistes.  

 

Cinquante ans après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République, lui qui a tant apporté à la construction européenne, une nouvelle étape est indispensable.

 

Voter pour l’Europe, c’est voter pour la liste Besoin d’Europe menée par Valérie Hayer et pour laquelle nos colistières et colistier UDI – Valérie Devaux, James Chéron, Valérie Gonzo-Massol, Judith Dossemont – portent haut l’idéal européen de notre famille politique.