Le Gard face aux défis de l’eau : entre diversité hydrologique et adaptation climatique

Véronique Jullian, Déléguée départementale de la fédération UDI du Gard  

Entre sécheresses, inondations et gestion des ressources, l’eau est un enjeu majeur dans le Gard. Comment le département s’adapte-t-il face à ces défis ?

Le département du Gard est un territoire à la géographie variée, marqué par un vaste réseau hydrologique incluant le Rhône, l’Ardèche et plusieurs affluents comme les Gardons ou le Vidourle. Deux infrastructures majeures – le Canal du Bas-Rhône Languedoc et le canal du Rhône à Sète – jouent un rôle essentiel dans l’irrigation des terres agricoles et viticoles, notamment en Costières. La présence de nappes phréatiques contribue également à l’approvisionnement en eau, bien que leur état demeure préoccupant.

 Le Gard est particulièrement exposé aux phénomènes météorologiques extrêmes. Les épisodes cévenols, caractérisés par des pluies violentes et intenses en automne, peuvent provoquer d’importantes inondations, comme en témoigne la tempête Monica de mars 2024 dans le nord du département. Le sud du territoire, notamment la Petite Camargue, est également sujet aux crues des rivières Vidourle, Rhôny et Vistre, nécessitant des ouvrages de renforcement des berges.

 Si certaines infrastructures hydrauliques témoignent de la longue histoire de la gestion de l’eau dans la région, les défis actuels sont considérables. La sécheresse reste un enjeu majeur : malgré des pluies légèrement supérieures à la normale en automne 2024, la situation demeure tendue. Le déficit pluviométrique de 70 % affecte particulièrement les nappes des Costières et place certaines zones sous vigilance afin d’inciter à un usage écoresponsable de la ressource.

 Face à ces défis, plusieurs dispositifs sont mis en place. L’optimisation des infrastructures hydrauliques, avec canaux et barrages, permet une meilleure répartition de l’eau. Sur le littoral, des régulations sont appliquées pour limiter l’impact de la montée des eaux marines à Aigues-Mortes et au Grau-du-Roi. Par ailleurs, des actions de sensibilisation encouragent des pratiques écoresponsables dans l’agriculture et la consommation quotidienne.

 Face au changement climatique, le Gard reste relativement épargné par la sécheresse par rapport à d’autres départements d’Occitanie, mais les risques d’inondations et les tensions sur les ressources en eau demeurent des défis majeurs. La mise en place d’une gestion durable et anticipative est essentielle pour garantir un équilibre entre préservation des écosystèmes, approvisionnement en eau potable et maintien des activités agricoles et économiques.

 

CONTACT

Union des démocrates et indépendants
22 bis rue des Volontaires,    75015 Paris, France

contact@parti-udi.fr
01 53 71 20 17 

Repenser la formation des enseignants : une priorité pour une École plus forte

Laurent LAFON, Sénateur du Val-de-Marne, Président de la Commission de la Culture, de l’Education, de la Communication et du Sport

Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 mars 2025, après plusieurs mois de négociations, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus à un accord de trilogue sur la révision de la directive permis de conduire.

La révision de cette directive faisait partie du paquet législatif sur la sécurité routière présenté par la Commission européenne en mars 2023.

Ces nouvelles règles viseront notamment à améliorer la sécurité routière mais aussi à répondre à la pénurie de conducteurs pour le transport routier. Les États membres devront donc les appliquer une fois que la directive sera entrée en vigueur, à savoir 3 ans après son adoption définitive. L’accord doit encore être adopté au Parlement européen et au Conseil.

  • L’accord de trilogue obtenu la semaine dernière inclut, entre autres :
  • La possibilité de conserver un permis de conduire physique en parallèle du permis de conduire numérique ;
  • La possibilité de passer le permis de conduire dans l'État membre de résidence (et non seulement dans celui de la nationalité) afin de faciliter la mobilité des expatriés ;
  • L’abaissement des âges minimums pour les permis C et D afin de remédier à la pénurie de conducteurs professionnels : 21 ans pour les conducteurs de bus et 18 ans pour les conducteurs de poids lourds après l'obtention d'un certificat de compétence professionnelle;
  • La possibilité de conduire des véhicules d’urgence (ambulances, camions de pompiers…) à partir de 20 ans et avec un permis B pour les véhicules de moins de 5 tonnes, afin de faciliter la réponse à des situations urgentes ;
  • La mise en place, par les États membres, d’un contrôle médical, d’une auto-évaluation, ou de toute autre mesure nationale lors du renouvellement du permis de conduire pour vérifier les aptitudes de chacun et renforcer la sécurité sur la route ;
  •  L’introduction d’un dispositif de conduite accompagnée pour les permis B à partir de 17 ans dans toute l’Europe.

 Cet accord de trilogue est une belle avancée pour parvenir à l’objectif de zéro décès sur les routes d’ici à 2050. Ce texte permettra aussi de faciliter la mobilité des Européens et de combler les déficits de chauffeurs pour renforcer notre activité économique.

  

 

 

CONTACT

Union des démocrates et indépendants
22 bis rue des Volontaires,    75015 Paris, France

contact@parti-udi.fr
01 53 71 20 17