Repenser la formation des enseignants : une priorité pour une École plus forte

Laurent LAFON, Sénateur du Val-de-Marne, Président de la Commission de la Culture, de l’Education, de la Communication et du Sport

Il n’y a pas d’école forte sans enseignants bien formés, respectés et soutenus. Pourtant, la crise du recrutement s’aggrave : 3 000 postes non pourvus à la dernière rentrée.

Manque de préparation, isolement, absence de perspectives… autant de freins qui dissuadent les vocations. Si nous voulons garantir la réussite de tous les élèves, la formation des enseignants doit devenir une priorité absolue.

Annoncée par le gouvernement, la réforme prévue pour 2026 prévoit un recrutement dès la fin de la licence et deux années de master rémunérées. Elle entend mieux préparer les futurs enseignants et renforcer l’attractivité du métier. Elle met l’accent sur la simultanéité des apprentissages pluridisciplinaires et des pratiques professionnelles. Si la réforme va dans le bon sens, elle ne suffira pas sans une approche ambitieuse et cohérente dans le temps.

L’UDI, dans un rapport sénatorial publié en juillet dernier, présenté notamment par la sénatrice Annick Billon, défend une formation pensée comme un continuum. Elle doit débuter dès les études postbac, s’intensifier en master, être consolidée dans les trois premières années de titularisation et se poursuivre tout au long de la carrière. La transmission des pratiques professionnelles doivent être prises en charge par l’Education nationale et non par les universités.

Dès la licence, il faut favoriser des immersions progressives dans les établissements. Trop d’étudiants renoncent au professorat faute d’une découverte concrète du métier. Une expérience encadrée dès le premier cycle aiderait à mieux se projeter et sécuriserait les parcours.

Le concours de recrutement doit aussi être repensé pour favoriser une montée en compétence progressive. L’alternance entre théorie et pratique doit être mieux équilibrée afin d’éviter que les jeunes professeurs se retrouvent seuls, insuffisamment préparés, face aux élèves.

Enfin, la formation continue, parent pauvre de l’enseignement scolaire, doit devenir une priorité. L’évolution des savoirs et des méthodes pédagogiques exige un accompagnement régulier tout au long de sa vie d’enseignant. C’est un levier essentiel pour garantir un enseignement de qualité et renforcer la confiance des professeurs dans leur mission.

L’UDI défend une vision pragmatique de l’éducation : donner aux enseignants les moyens de réussir, car leur réussite est celle de notre École et de notre pays.

 

  

 

 

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Repenser la formation des enseignants : une priorité pour une École plus forte

Laurent LAFON, Sénateur du Val-de-Marne, Président de la Commission de la Culture, de l’Education, de la Communication et du Sport

Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 mars 2025, après plusieurs mois de négociations, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus à un accord de trilogue sur la révision de la directive permis de conduire.

La révision de cette directive faisait partie du paquet législatif sur la sécurité routière présenté par la Commission européenne en mars 2023.

Ces nouvelles règles viseront notamment à améliorer la sécurité routière mais aussi à répondre à la pénurie de conducteurs pour le transport routier. Les États membres devront donc les appliquer une fois que la directive sera entrée en vigueur, à savoir 3 ans après son adoption définitive. L’accord doit encore être adopté au Parlement européen et au Conseil.

  • L’accord de trilogue obtenu la semaine dernière inclut, entre autres :
  • La possibilité de conserver un permis de conduire physique en parallèle du permis de conduire numérique ;
  • La possibilité de passer le permis de conduire dans l'État membre de résidence (et non seulement dans celui de la nationalité) afin de faciliter la mobilité des expatriés ;
  • L’abaissement des âges minimums pour les permis C et D afin de remédier à la pénurie de conducteurs professionnels : 21 ans pour les conducteurs de bus et 18 ans pour les conducteurs de poids lourds après l'obtention d'un certificat de compétence professionnelle;
  • La possibilité de conduire des véhicules d’urgence (ambulances, camions de pompiers…) à partir de 20 ans et avec un permis B pour les véhicules de moins de 5 tonnes, afin de faciliter la réponse à des situations urgentes ;
  • La mise en place, par les États membres, d’un contrôle médical, d’une auto-évaluation, ou de toute autre mesure nationale lors du renouvellement du permis de conduire pour vérifier les aptitudes de chacun et renforcer la sécurité sur la route ;
  •  L’introduction d’un dispositif de conduite accompagnée pour les permis B à partir de 17 ans dans toute l’Europe.

 Cet accord de trilogue est une belle avancée pour parvenir à l’objectif de zéro décès sur les routes d’ici à 2050. Ce texte permettra aussi de faciliter la mobilité des Européens et de combler les déficits de chauffeurs pour renforcer notre activité économique.

  

 

 

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