Sécurité des soignants : le « Collectif du 12 mars » obtient des avancées concrètes

Saïd Ouichou, médecin généraliste, fondateur du collectif du 12 mars

Face aux violences grandissantes contre les professionnels de santé, la mobilisation nationale portée par le terrain a su imposer des réponses fortes au plus haut niveau de l’État.

 Le 12 mars dernier, une mobilisation nationale contre les violences envers les soignants a eu lieu à l’initiative d’un Collectif de soignants, lancé le 17 février depuis Marseille à mon initiative. 

Cette mobilisation inédite, soutenue par plus d’une quinzaine d’organisations syndicales et associatives de professionnels — médecins, infirmiers, pharmaciens, orthophonistes, kinésithérapeutes — a exprimé avec force l’exaspération croissante des soignants face aux agressions, menaces et intimidations qui se multiplient dans leurs lieux d’exercice.

 Le mouvement a permis d’ouvrir un dialogue direct avec le ministre chargé de la Santé, Yannick Neuder, qui a répondu favorablement aux revendications portées par le collectif. Un projet de loi, dont l’exeman est prévu au Sénat au mois de mai, prévoit des avancées majeures pour durcir la réponse pénale face aux violences faites aux soignants :

  • Peines aggravées en cas d’agression d’un soignant dans l’exercice de son métier.
  • Création d’un délit d’outrage spécifique aux professionnels de santé, permettant de mieux sanctionner insultes et menaces.
  • Procédure de plainte facilitée, autorisant l’employeur à déposer plainte au nom du soignant et à protéger ses données personnelles.

 Ce signal fort marque une étape décisive dans la reconnaissance des risques auxquels sont confrontés les soignants au quotidien. Il illustre aussi la capacité d’un engagement collectif, né du terrain, à peser concrètement sur les décisions publiques.

 Le « Collectif du 12 mars » poursuivra sa mobilisation pour faire de la sécurité des soignants une priorité républicaine, au service d’une médecine de proximité respectée, protégée et durable.

 

 

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Repenser la formation des enseignants : une priorité pour une École plus forte

Laurent LAFON, Sénateur du Val-de-Marne, Président de la Commission de la Culture, de l’Education, de la Communication et du Sport

Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 mars 2025, après plusieurs mois de négociations, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus à un accord de trilogue sur la révision de la directive permis de conduire.

La révision de cette directive faisait partie du paquet législatif sur la sécurité routière présenté par la Commission européenne en mars 2023.

Ces nouvelles règles viseront notamment à améliorer la sécurité routière mais aussi à répondre à la pénurie de conducteurs pour le transport routier. Les États membres devront donc les appliquer une fois que la directive sera entrée en vigueur, à savoir 3 ans après son adoption définitive. L’accord doit encore être adopté au Parlement européen et au Conseil.

  • L’accord de trilogue obtenu la semaine dernière inclut, entre autres :
  • La possibilité de conserver un permis de conduire physique en parallèle du permis de conduire numérique ;
  • La possibilité de passer le permis de conduire dans l'État membre de résidence (et non seulement dans celui de la nationalité) afin de faciliter la mobilité des expatriés ;
  • L’abaissement des âges minimums pour les permis C et D afin de remédier à la pénurie de conducteurs professionnels : 21 ans pour les conducteurs de bus et 18 ans pour les conducteurs de poids lourds après l'obtention d'un certificat de compétence professionnelle;
  • La possibilité de conduire des véhicules d’urgence (ambulances, camions de pompiers…) à partir de 20 ans et avec un permis B pour les véhicules de moins de 5 tonnes, afin de faciliter la réponse à des situations urgentes ;
  • La mise en place, par les États membres, d’un contrôle médical, d’une auto-évaluation, ou de toute autre mesure nationale lors du renouvellement du permis de conduire pour vérifier les aptitudes de chacun et renforcer la sécurité sur la route ;
  •  L’introduction d’un dispositif de conduite accompagnée pour les permis B à partir de 17 ans dans toute l’Europe.

 Cet accord de trilogue est une belle avancée pour parvenir à l’objectif de zéro décès sur les routes d’ici à 2050. Ce texte permettra aussi de faciliter la mobilité des Européens et de combler les déficits de chauffeurs pour renforcer notre activité économique.

  

 

 

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