Un fbi et un parquet européens face au grand banditisme et au terrorisme

Nos frontières nationales arrêtent nos policiers et nos magistrats, pas les terroristes, pas les grands criminels !

On dit que la coopération suffit. Pourtant, Salah Abdeslam, qui a participé aux attentats du 13 novembre, a été contrôlé 2 fois par la gendarmerie française sans avoir été arrêté. Nos services ne le connaissaient pas alors qu’en Belgique il était fiché comme radicalisé. Un FBI européen aurait évité cela  

NOTRE PROPOSITION

Nous proposons de créer un FBI européen – une véritable police européenne – et un parquet européen habilités à poursuivre les crimes lorsqu’ils sont transfrontaliers par nature.

Composés de policiers et de magistrats placés directement sous l’autorité de la Commission, le FBI et le parquet protégeront les citoyens européens contre le terrorisme, les grands réseaux criminels, les trafics et la cybercriminalité.

Bras armé du Parquet et agissant sur le terrain partout en Europe, le FBI permettra de :

– Mener ses propres enquêtes et procéder à des arrestations sur l’ensemble du territoire européen.

– Soutenir ou se substituer aux polices nationales des États membres sur des crimes transfrontaliers par nature et bien définis.

– Lancer des mandats d’arrêts internationaux.

– Coopérer avec les polices nationales de pays non membres de l’UE.

– Centraliser les renseignements des services des États membres dans une base de données commune.

 

POURQUOI ?

Le risque terroriste est toujours une réalité et pèse toujours sur les citoyens : 140 européens sont morts dans plus de 200 attaques sur le sol européen en 2017. Europol estime à 30 000 le nombre de djihadistes radicalisés présents en Europe en 2018.

La superposition de forces nationales n’est plus efficace face au risque terroriste. 

Les failles des dispositifs nationaux et l’incapacité des États à coopérer efficacement mettent les Européens en danger :

– Abdelhamid Abaaoud, belgo-marocain de 26 ans (le chef opérationnel des attentats du 13 novembre) était connu des services belges !

– Deux des kamikazes du stade de France ont voyagé impunément en Europe depuis la Grèce. Deux de leurs complices qui les accompagnaient avaient été arrêtés sur le chemin par les autorités autrichiennes.

Nos frontières n’arrêtent que nos policiers, pas les trafiquants.

Le terrorisme s’alimente d’autres formes de criminalités, il est relié aux trafics et aux crimes organisés pour l’approvisionnement en armes. Il puise aussi ses financements du trafic de drogue et de l’infiltration des marchés financiers. Pour protéger les européens, nous devons aussi démanteler les réseaux criminels transfrontaliers. Mais, aujourd’hui les frontières n’arrêtent que les polices des États-membres :

Les bandes de crime organisé (qu’Europol estime à 300 en Europe) en profitent pour mener leurs trafics et mettre en danger la population ( 71 % des personnes victimes du trafic d’être humain en Europe sont des citoyens européens ).

Le marché européen de la cocaïne représente 33 milliards d’euros de chiffre d’affaires selon Europol. C’est quatre fois plus qu’il y a vingt ans et comparable au marché de la cocaïne aux États-Unis !

Les Etats Unis, en créant le FBI, se sont donnés les armes pour protéger leur population de ces menaces. À cause du manque de volonté politique des Etats, ce n’est pas encore le cas en Europe !

Les cyberattaques et les menaces hybrides peuvent frapper partout et de n’importe où sur le territoire.

Pour contrer la cybercriminalité et les arnaques en ligne, pour détecter les recruteurs de cellules extrémistes ou pour se protéger des attaques virales de puissances extérieures, la réponse ne peut être qu’européenne au regard des moyens humains et financiers nécessaires.

 

POUR ALLER PLUS LOIN 

 

Le parquet actuel est beaucoup trop restreint dans ses missions. 

La Commission Européenne actuelle, soutenue par Emmanuel Macron, est uniquement centrée sur le marché et l’économie : alors qu’il fallait créer un parquet européen contre le terrorisme, ils ont limité les missions du parquet européen actuel à la lutte contre la fraude à la TVA !

 À quoi sert Europol ? 

Europol a montré son inefficacité. Ce n’est pas la faute de l’agence mais des États chargés de l’alimenter par leurs contributions.

Europol dépend entièrement du bon vouloir politique des gouvernements qui ne lui donnent pas les moyens d’agir ! Europol n’a aucune réelle capacité de collecte d’informations ni d’intervention, elle ne peut donc pas protéger les européens ! Les menaces qui pèsent sur nous sont globales et communes. Notre réponse doit donc être proportionnelle et commune.

Europol reste un simple organe de coopération. Un exemple démontrant la limite des dispositifs d’échange d’information, les réseaux de dealers transfrontaliers :

1. Les services français découvrent qu’un achat d’armes a été effectué par de l’argent issu du trafic de drogue, mais n’a pas de détails sur l’identité des acheteurs.

2. Ces acheteurs peuvent en revanche être connus par les services belges, qui les suspectent d’appartenir à un réseau extrémiste mais ignorent qu’ils viennent d’acheter des armes.

Résultat : Aujourd’hui, le temps que les services belges et français décident d’échanger leurs informations ralentit et complexifie les procédures.

Etant donné que nous ne sommes pas pour l’accumulation de structures, le FBI européen remplacera Europol. Il sera capable d’opérer indépendamment partout en Europe. Nous voulons une Europe simple et efficace, centrée sur l’essentiel et sur la protection de ses citoyens.

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