COP 30 à Belém, qu’en attendre ?
Éric Roux, Délégué national UDI chargé du pôle Écologie
La COP 30 s’ouvre, 10 ans après l’Accord de Paris, sur des perspectives préoccupantes. En effet, les trajectoires actuelles du Programme des Nations Unies pour l’environnement nous conduisent vers un réchauffement de +2,8° à la fin du siècle.
Néanmoins, il convient de ne pas se laisser vaincre par le pessimisme ambiant malgré la sortie programmée des États-Unis de cet accord, qui reste le pivot de l’action internationale, et d’accroitre la lutte contre le réchauffement des pays en voie de développement avec un enjeu principal au cœur de cette COP : la finance climatique.
La dernière COP 29 à Bakou, qui s’est conclue sur un bilan mitigé, avait abouti à l’engagement des pays développés à financer la lutte contre le changement à hauteur de 350 milliards de dollars par an dans les pays du Sud global à partir de 2035 et à mobiliser 1 300 milliards d’investissements privés et publics. Or ce dernier engagement demeure encore au stade de promesse. Le Sud veut désormais des engagements concrets.
Par ailleurs, l’Union européenne, qui est la partie qui contribue la plus largement à la finance climatique (31,7 milliards d’euros, soit 36,6 milliards de dollars, selon le conseil de l’Union européenne) souhaite que les pays grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES) comme la Chine soient plus ambitieux que leurs objectifs annoncés. Ainsi l’empire du Milieu s’est engagé à une baisse de 10 % des émissions par rapport à son pic d’émissions à venir. Notons toutefois que c’est la première fois que la puissance chinoise s’engage à une baisse stricte de ses émissions de gaz à effet de serre.
L’UDI, forte de son tropisme européen, est convaincue que l’Union européenne doit poursuivre son rôle moteur dans la lutte contre le réchauffement climatique et doit parler d’une seule voix, au risque de voir affaisser son leadership climatique, afin de renforcer les efforts de réduction des GES en accélérant la sortie des énergies fossiles et en favorisant une mobilisation renforcée des parties prenantes (banques multilatérales de développement, organisations internationales, collectivités locales) afin d’identifier des solutions innovantes et concrètes de lutte contre le réchauffement climatique.
L’UDI appelle de ses vœux que cette COP soit réellement la « COP de la mise en œuvre » avec un « agenda de l’action » comme le souligne la présidence brésilienne.
Forts de l’ADN environnemental de notre parti, notre députée européenne, Valérie Devaux dans son action proactive au parlement, nos jeunes UDI qui bâtissent nos lendemains, ainsi que l’ensemble de nos élu(e)s sont mobilisés au quotidien dans les territoires au cœur de l’action pragmatique contre le réchauffement climatique.
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