Défendre la chasse et nos traditions sur nos territoires !

Pascal Demarthe, Maire d’Abbeville, Président de la Communauté d’agglomération de la Baie de Somme et Conseiller régional des Hauts-de-France

 

Depuis plusieurs années maintenant, nombre de nos traditions sont menacées par quelques bien-pensants qui prétendent détenir la vérité en se posant comme gardiens d’une certaine vision de l’éthique et de la morale.

 

La chasse, tradition profondément ancrée dans nos territoires, en est l’une des premières victimes.

 

Art de vivre, régulation des espèces, protection de la biodiversité, défense de la nature, mais aussi symbole de convivialité et de partage, sont pourtant au cœur de la philosophie défendue par une écrasante majorité de chasseurs.

 

Dans un monde que l’on veut de plus en plus aseptisé, les chasseurs sont trop souvent montrés du doigt et accusés de tous les maux. Les anti-chasse n’ont pas de mots assez durs pour qualifier ceux qui connaissent pourtant la nature mieux que personne.

 

La réglementation de plus en plus contraignante ainsi que l’attitude intolérante des anti-chasse ont suscité une colère légitime des chasseurs.

 

Ils ont ainsi décidé de publier un manifeste à la hauteur des attaques dont ils sont victimes.

 

Élu d’un territoire où la chasse fait partie de notre identité profonde, j’ai décidé de signer ce manifeste. 

 

Je connais en effet parfaitement les chasseurs qui vivent à Abbeville, en Baie de Somme, et plus largement dans notre département. Je connais leur amour de la nature et je sais le respect profond qu’ils ont pour sa protection.

 

D’ailleurs, qui peut penser une seule seconde que les chasseurs auraient un intérêt quelconque à abîmer ce qui nourrit leur passion ? Au contraire, leur présence physique et concrète au cœur de nos espaces naturels, en fait des sentinelles vigilantes et expertes. Ils connaissent parfaitement l’importance de préserver notre biodiversité.

 

Est-il nécessaire de rappeler qu’ils sont en première ligne des grandes opérations de nettoyage de la nature organisées chaque année partout en France, afin de ramasser les déchets abandonnés par nombre d’inconscients ?

 

Est-il nécessaire de rappeler également qu’ils sont les premiers à être confrontés à la dégradation de la faune et de la flore en raison des bouleversements climatiques ?

 

Est-il enfin nécessaire de rappeler qu’ils sont les premiers à constater sur le terrain, l’apparition de maladies, le développement d’espèces invasives, l’émergence de troubles que nous ne connaissions pas auparavant et j’en passe !

 

Pour tout cela, j’appelle à la tolérance et à la confiance en l’expertise des chasseurs de nos territoires. Loin de l’image de tueurs sanguinaires que certains tentent de leur affubler, ils sont au contraire des acteurs indispensables de la protection de la diversité de nos richesses naturelles.