Fédéralisme régional : la ligne de l’UDI est majoritaire
Depuis sa création, l’UDI défend une idée simple : rapprocher la décision publique des citoyens, par la décentralisation et, plus précisément, par le principe de subsidiarité. Jean-Louis Borloo, ancien Ministre d’État et fondateur de l’UDI, la formule sans détour : « Il est temps de proposer aux Français une République fédérale à la française », où l’État se recentre « sur ses responsabilités premières » et où les Parlements régionaux gèrent les politiques du quotidien : logement, santé, emploi, jeunesse…
Les dernières données de l’IFOP confirment ce besoin de faire évoluer notre système décisionnel : 76 % des Français souhaitent qu’à l’avenir les pouvoirs de décision se situent dans les régions, loin devant la capitale ou le centre de décision européen qu’est Bruxelles. Ce chiffre bondit de +30 points par rapport à 2002, signe d’une dynamique importante.
Le problème majeur de notre système n’est pas la quantité d’acteurs, mais le manque de clarté des responsabilités. Ce que l’UDI répète depuis des années : « il faut une meilleure lisibilité des décisions et des compétences des différentes institutions ». Notre proposition trouve un écho chez les Français avec 86 % qui font davantage confiance à leur région qu’à l’État pour améliorer la situation. Cette préférence vaut pour des sujets majeurs : accès aux soins, développement économique, emploi, etc. Autrement dit, l’échelon local est perçu comme plus crédible et plus efficace pour délivrer des résultats.
C’est toute l’idée de Jean-Louis Borloo qui plaide pour « mieux d’État » et non « moins d’État », un État recentré et puissant sur le régalien. C’est la seule condition pour que l’action publique soit plus lisible, plus rapide et mieux contrôlable par les citoyens. « Nous sommes un peuple d’épopée, l’épopée d’aujourd’hui est organisationnelle : remettre à plat, éliminer les doublons, sortir du cofinancement-brouillard où tout le monde fait tout et plus personne n’est responsable. »
Notre idée d’un fédéralisme à la française est plébiscitée par 64 % des Français qui se disent favorables à une évolution vers un fédéralisme régional, soit près du double du soutien mesuré en 2006 (36 %).