Faciliter le dépôt de plainte pour les victimes de violences conjugales est une priorité !

Dans chaque commissariat, les victimes de violences conjugales doivent pouvoir rencontrer des professionnels formés.

Alors que le Sénat examinait hier la proposition de loi « Protéger les victimes de violences conjugales », l’UDI tient à rappeler l’impérieuse nécessité de former des professionnels au recueil de la parole.

Pour les femmes victimes de violences au sein du foyer, la démarche de se rendre au commissariat pour y déposer plainte est un premier pas dans la reconnaissance de leur calvaire. Malheureusement, elles y renoncent souvent devant la proposition d’un simple dépôt de main courante, qui ne débouchera pas sur des poursuites pénales, et ne fera que renforcer leur désarroi.

 

Annick Billon, Sénatrice de la Vendée et Présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat a estimé hier en séance publique que « le confinement sans fin que vivent les femmes et les familles victimes d’un conjoint ou d’un père violent est inacceptable. Pour gagner le combat des violences conjugales, il faut que dans chaque commissariat, chaque gendarmerie et chaque juridiction, les victimes puissent rencontrer des professionnels acharnés à les protéger ».

 

L’UDI alerte plus que jamais sur la nécessité de mettre en oeuvre des mesures concrètes pour faciliter le dépôt de plainte pour violences sexuelles, notamment pour les violences conjugales. Dans un rapport d’information de l’Assemblée Nationale sur le viol, la porte-parole de l’UDI et Députée de l’Indre-et-Loire Sophie Auconie proposait de créer une forme de signalement à distance ;  de permettre aux victimes de fixer un rendez-vous avec un officier de police ou de gendarmerie spécialisé ; et de mettre en place des systèmes de dépôt de plainte, ou a minima de pré-plainte dans d’autres cadres que le commissariat ou la gendarmerie, notamment associatifs et hospitaliers, par exemple dans les unités médico-judiciaires (UMJ).

 

Pour Dominique Vérien, Sénatrice de l’Yonne, « une meilleure formation des policiers et gendarmes permettrait de mieux accueillir les victimes et de proscrire la main courante pour aller vers un dépôt de plainte systématique ».

 

Afin que ces policiers, gendarmes et magistrats puissent être effectivement en situation d’écouter ces femmes et de tout mettre en œuvre pour leur venir en aide, Sophie Auconie prévient qu’il faudra du temps et afficher une véritable volonté politique : « le recueil de la parole nécessite une véritable formation des professionnels concernés et ne se fera pas en un coup de baguette législative. Lorsqu’une femme vient dénoncer celui qu’elle aime, il lui est particulièrement difficile de passer outre la sidération, il faut qu’elle soit accompagnée durant tout ce processus par des gens qui sachent faciliter la libération de la parole ».

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