Dépêche AFP • Nouméa, 15 juin 2018 – Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, a assuré mercredi « souhaiter que la Nouvelle-Calédonie reste française » avant de faire part de sa déception d’avoir vu quitter certaines formations le groupe de dialogue Sur le chemin de l’avenir.
Ce groupe a été mis en place par Edouard Philippe pour préparer le référendum sur l’indépendance, le 4 novembre prochain.
« Nous souhaitons évidemment que la Calédonie reste française, mais c’est aux Calédoniens de choisir. Il ne faut pas que le débat devienne à nouveau une problématique nationale, les Calédoniens n’ont rien à gagner  » a déclaré aux médias Jean-Christophe Lagarde, au terme d’une visite dans l’archipel avec les sénateurs Hervé Marseille et Jean-François Longeot.
Pour autant, le président de l’UDI a regretté « l’absence de dialogue nécessaire. Ce qui est inquiétant, c’est qu’un nombre d’acteurs se positionne moins sur le référendum que pour gagner les provinciales de 2019 ».
Le G10 – regroupant leaders de la droite non indépendantiste et des indépendantistes kanak – « devient progressivement un G6 ».
« La volonté de faire croire que, puisque Calédonie ensemble discute avec les indépendantistes avant le référendum, il serait des indépendantistes, est une escroquerie honteuse » a déclaré le président de l’UDI. Les trois parlementaires Calédonie ensemble sont affiliés à son parti en Métropole.
Jean-Christophe Lagarde dénonce le choix du Sénateur Pierre Frogier (Le Rassemblement LR), qui avait claqué la porte du G10 le 30 mai, et déclaré que  » ce groupe est une forme de manipulation organisée par le gouvernement avec les deux complices locaux, Calédonie Ensemble (centre droit) et le Palika (indépendantiste) », sur les ondes de la radio locale RRB.
Depuis, la division entre les leaders loyalistes est confirmée. Dans un communiqué commun adressé à la presse mardi, le rassemblement LR et des membres du Mouvement populaire calédonien (MPC) ont annoncé une décision ferme: « Nous renonçons définitivement à participer à toutes négociations au sein du G10 qui visent à affaiblir la voix des Calédoniens qui s’exprimera le 4 novembre prochain ». Ils ont également confirmé qu’ils quittaient la plateforme.
Créée le 15 juin 2017, cette alliance était constituée de la majorité des forces politique pour le maintien de la Calédonie dans la France. Les élus du Rassemblement LR et des membres du Mouvement populaire calédonien (MPC) vont créer un groupe différencié au sein du Congrès, comprenant 7 élus, qui s’appellera Républicains.[/vc_column_text][vc_column_text]La Dépêche de Nouvelle-Calédonie
Pour la délégation de parlementaires UDI en visite depuis le 9 juin, il n’y pas d’autre voix possible que celle du dialogue souhaité par Calédonie Ensemble. Jean-Christophe Lagarde a fustigé Les Républicains, qui ont quitté le G10 et fait exploser la plateforme loyaliste, qu’il qualifie d’irresponsables plus focalisés sur les provinciales de 2019 que sur le référendum.
En conférence de presse, hier soir avant leur départ pour la métropole, les parlementaires UDI n’y sont pas allés par quatre chemins. Venue prendre le pouls de la situation politique et économique, la délégation, composée notamment du président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, et du président du groupe au Sénat, Hervé Marseille, ont eu des mots durs pour qualifier Les Républicains qui ont décidé de quitter le G10 et la plateforme loyaliste créée avec Calédonie Ensemble.
Pour le président de l’UDI, qui a vécu cet épisode en direct, « un certain nombre d’acteurs se positionne moins sur le référendum que pour essayer de gagner les prochaines provinciales ». Le président de l’UDI qualifie d’« escroquerie honteuse et intellectuelle la volonté de faire croire que ceux qui discutent avec les indépendantistes avant le référendum, Calédonie Ensemble, seraient des indépendantistes alors que c’est le premier parti loyaliste de Nouvelle-Calédonie ». Le parlementaire y voit même une volonté de certains partis de « jouer les gros bras devant les électeurs pour essayer d’attirer les plus radicaux alors qu’ils seront les premiers dès le 5 juin, au lendemain du référendum, à se mettre autour de la table pour parler notamment des futures institutions que tous, indépendantistes et loyalistes, souhaitent voir évoluer ».
Pour Hervé Marseille et Jean-Christophe Lagarde, vouloir faire croire que certains négocient un accord au sein du G10 est tout simplement un mensonge et jette le discrédit sur l’Etat puisque cette instance a été voulue et mise en place par le Premier ministre. Et si certains pensent que c’est un sujet uniquement Calédonien, la réponse fuse. « En tant que parlementaires nationaux, nous avons aussi notre mot à dire sur cette instance, créée par le gouvernement, et ses intentions. Les partisans du maintien dans la France ne comprendraient d’ailleurs pas que des députés et des sénateurs de la République ne s’y intéressent pas ».
Pour Jean-Christophe Lagarde, décider de quitter cette instance relève de la politique « spectacle » puisqu’il ne restait plus qu’une réunion du G10 avant le lancement de la campagne référendaire. Des positions que l’UDI met sur le compte d’un « calendrier électoral infernal » avec la proximité des provinciales que personne n’a malheureusement jamais remis en cause. « Ces quatre mois de campagne pour le référendum, puis les huit mois de campagnes provinciales, seront largement suffisants pour exprimer tous les désaccords », précise le président de l’UDI qui se demande à quel moment les élus vont sortir des postures et se mettre autour de la table. « Avant le référendum, ce n’est apparemment pas possible, après c’est les provinciales, après les municipales, et ensuite, en 2020 il est prévu un deuxième référendum », conclut le député inquiet.[/vc_column_text][vc_column_text]OutreMers 360°
Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, a assuré mercredi « souhaiter que la Nouvelle-Calédonie reste française » avant de faire part de sa déception d’avoir vu quitter certaines formations loyalistes du groupe de dialogue Sur le chemin de l’avenir.
Ce groupe a été mis en place par Edouard Philippe pour préparer le référendum sur l’indépendance, le 4 novembre prochain. « Nous souhaitons évidemment que la Calédonie reste française, mais c’est aux Calédoniens de choisir. Il ne faut pas que le débat devienne à nouveau une problématique nationale, les Calédoniens n’ont rien à gagner » a déclaré aux médias Jean-Christophe Lagarde, au terme d’une visite dans l’archipel avec les sénateurs Hervé Marseille et Jean-François Longeot. Pour autant, le président de l’UDI a regretté « l’absence de dialogue nécessaire. Ce qui est inquiétant, c’est qu’un nombre d’acteurs se positionne moins sur le référendum que pour gagner les provinciales de 2019″.
Le G10 – regroupant leaders de la droite non indépendantiste et des indépendantistes kanak – « devient progressivement un G6″. »La volonté de faire croire que, puisque Calédonie ensemble discute avec les indépendantistes avant le référendum, il serait des indépendantistes, est une escroquerie honteuse » a déclaré le président de l’UDI. Les trois parlementaires Calédonie ensemble sont affiliés à son parti à l’Assemblée nationale. Jean-Christophe Lagarde dénonce le choix du Sénateur Pierre Frogier (Le Rassemblement LR), qui avait claqué la porte du G10 le 30 mai, et déclaré que « ce groupe est une forme de manipulation organisée par le gouvernement avec les deux complices locaux, Calédonie Ensemble (centre droit) et le Palika (indépendantiste) », sur les ondes de la radio locale RRB.
Depuis, la division entre les leaders loyalistes est confirmée. Dans un communiqué commun adressé à la presse mardi, le Rassemblement LR et des membres du Mouvement populaire calédonien (MPC) ont annoncé une décision ferme: « Nous renonçons définitivement à participer à toutes négociations au sein du G10 qui visent à affaiblir la voix des Calédoniens qui s’exprimera le 4 novembre prochain ». Ils ont également confirmé qu’ils quittaient la plateforme loyaliste. Créée le 15 juin 2017, cette alliance était constituée de la majorité des forces loyalistes pour le maintien de la Calédonie dans la France et faire battre le candidat indépendantiste dans la 2ème circonscription lors des Législatives. Les élus du Rassemblement LR et des membres du Mouvement populaire calédonien (MPC) vont créer un groupe différencié au sein du Congrès, comprenant 7 élus, qui s’appellera Républicains.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]