[vc_row row_height_percent= »0″ overlay_alpha= »50″ gutter_size= »3″ shift_y= »0″][vc_column column_width_percent= »100″ overlay_alpha= »50″ gutter_size= »3″ medium_width= »0″ shift_x= »0″ shift_y= »0″ z_index= »0″][vc_column_text]

Le président du Nouveau centre menaçait de quitter la fédération centriste UDI pour s’imposer comme le principal interlocuteur de François Fillon. Il a dû faire marche arrière.

[/vc_column_text][vc_button link= »url:http%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fpolitique%2Fcentristes-herve-morin-rentre-dans-le-rang-4668612%3Futm_medium%3DSocial%26utm_campaign%3DEchobox%26utm_source%3DTwitter%26utm_term%3DAutofeed%23link_time%3D1481303726||| »]Lire l’article sur Ouest France[/vc_button][vc_column_text]Hervé Morin a cru pouvoir profiter de la victoire de François Fillon à la primaire de la droite pour s’imposer comme chef de file des centristes. Le coup était bien tenté. Le patron du Nouveau centre, qui s’était rangé derrière l’ancien Premier ministre après la défaite de son poulain, Bruno Le Maire, avait convoqué fissa un congrès extraordinaire, prévu dimanche, pour bâtir  » un centre fort et uni «  derrière François Fillon.
Le président de la région Normandie voulait ainsi s’imposer comme le principal interlocuteur des centristes auprès du vainqueur de la primaire. Au nez et à la barbe de son éternel rival, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, qui avait soutenu Alain Juppé. Dans son calcul, Hervé Morin devait sortir renforcé de ce congrès et se trouver en position de force pour négocier les investitures aux législatives.

« Le triste spectacle de nos divisions »

Ce « putsch » revenait à signer l’arrêt de mort de l’UDI, qui fédère depuis 2012 les principaux partis centristes (Parti radical, Nouveau Centre, Alliance Centriste, Gauche Moderne…). De quoi mettre en émoi quelques grands élus de la famille. « Une nouvelle fois, depuis quelques jours, les centristes français offrent à nos concitoyens le triste spectacle de nos divisions alors qu’il n’existe pas de divergence idéologique ou stratégique », ont écrit 40 députés et sénateurs dans une tribune.
C’est François Fillon qui a sifflé la fin de la récré. Le candidat de la droite a fait savoir qu’il n’a pas l’intention de négocier séparément avec les centristes. Il n’acceptera de discuter qu’avec une seule délégation. Hervé Morin a dû se rendre à l’évidence : il n’aura pas le soutien de l’ancien Premier ministre.
Le candidat, qui a déjà fort à faire avec son « ami » François Bayrou, se voyait mal arbitrer une guerre du centre. « Fillon n’a pas envie de bordéliser une future majorité », explique-t-on chez les Républicains. Le congrès prévu dimanche est maintenu, mais n’aboutira qu’au vote d’une simple résolution.

Morin et Lagarde ont signé la paix

Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde ont donc fait la paix, mardi soir. Les deux hommes ont acté le fait que le président du Nouveau centre allait intégrer la délégation de l’UDI chargé de négocier un pacte programmatique et législatif avec Les Républicains. Hervé Morin intègre aussi un « conseil de la présidence » restreint à 9 personnes.
Les négociations vont pouvoir reprendre. Jean-Christophe Lagarde a déjà posé les conditions d’une future coalition, aussitôt après l’investiture présidentielle de François Fillon. « Je lui ai indiqué qu’il fallait qu’on prévoie une méthode de travail pour regarder le projet, le préciser, l’amplifier sur certains sujets », a indiqué le président de l’UDI.
Le centriste a cité notamment l’Europe, l’emploi, la protection sociale et l’environnement, ainsi que la réforme des retraites. « Nous ne demandons pas aux Républicains de se renier et François Fillon ne nous le demande pas non plus », a souligné le centriste, selon qui des divergences pourront subsister même en cas de désaccord.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]