Persécution des Ouïghours :

l’UDI demandent des sanctions françaises et européennes.

Depuis plusieurs années maintenant, le régime chinois persécute des populations en raison de leur origine ethnique, culturelle et religieuse. Les répressions au Tibet qui ont ému nos sociétés en sont sûrement les exemples les plus frappants.

Si leur sort bénéficie d’une moindre médiatisation, nous n’oublions pas que 12 millions de Ouïghours, minorité ethnique turcophone de confession musulmane vivant dans la région du Xinjiang, subissent également de telles persécutions.

Ainsi, au sein de cette région grande comme trois fois la France, les Ouïghours et les autres minorités ethniques du Xinjiang sont victimes d’horreurs quotidiennes : déplacement et travail forcés, destruction du patrimoine, assimilation contrainte, torture à l’électricité, viol, internement, surveillance de masse, prélèvements d’organes, stérilisations forcées, etc.

Les enfants font très souvent l’objet d’enlèvement et de placement au sein d’orphelinats afin de suivre une éducation conforme aux traditions du parti communiste chinois.

De même, plus de 1 million de ouïghours et membres d’autres minorités musulmanes sont internés au sein de camps de rééducation politique.

Ces crimes et ces persécutions, menés sous couvert d’une lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux, permettent en réalité à Pékin de mettre au pas les populations locales afin d’exploiter les immenses ressources dont regorge le Xinjiang (gaz, pétrole, terres rares, énergie solaire, coton, etc.) et pour servir aux mieux ses intérêts stratégiques et commerciaux.

À défaut d’unir les populations dans leurs diversités, le gouvernement chinois s’est fixé l’objectif de diluer les minorités ethniques en les déplaçant loin de leur territoire et en encourageant au maximum l’installation des Hans (ethnie chinoise majoritaire) dans la région en leur offrant des terres, des logements, ainsi que des salaires conséquents.

Face à ces opérations d’éradication ethnique et culturelle, l’UDI considère que la France et l’Union européenne ne peuvent pas rester les bras croisés.

Si le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France a condamné ces persécutions et a appelé à l’intervention d’une mission internationale indépendante au Xinjiang, l’UDI considère qu’il est urgent d’aller beaucoup plus loin.

Le processus génocidaire qui frappe les minorités du Xinjiang doit cesser immédiatement.

Pour ce faire, l’UDI estime que la France et l’Union européenne, partenaires économiques de premier plan de la Chine, doivent discuter de sanctions économiques appropriées, ainsi que politiques et diplomatiques fortes à l’égard du régime chinois et des entreprises contribuant à l’exploitation des minorités.

Enfin, l’UDI considère que les responsables de ces actes criminels devront répondre de leurs actes et que la CPI doit être saisie, notamment afin que les auteurs de crimes contre l’humanité soient jugés et lourdement condamnés !

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