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Communiqué de Jean-Christophe Lagarde
Paris, le 15 mai 2017
Qu’Edouard Philippe ait accepté d’être nommé à Matignon est une curiosité. C’est la première fois qu’un chef de Gouvernement accepte de devenir le chef d’une bataille législative avec des centaines de candidats qu’il n’a pas choisis et d’être responsable d’un projet politique qu’il n’a jamais défendu. En effet, le projet d’Emmanuel MACRON est bien moins ambitieux, et parfois contradictoire, que celui que nous défendions ensemble autour d’Alain JUPPE.
Je me réjouis d’ailleurs que ce dernier ait clairement expliqué qu’il soutenait naturellement les candidats UDI et LR pour les prochaines législatives.
En effet, c’est à l’issue de ces élections et du choix des français que nous connaîtrons le Gouvernement définitif de la France et son orientation politique.
Si cette nomination est un signe du Président de la République de vouloir rééquilibrer son camp à droite après avoir investi une large majorité de candidats venant de la gauche, d’une certaine façon il libère le vote des français qui peuvent voter pour des candidats UDI-LR sans difficulté.
C’est d’ailleurs pour eux la seule façon d’être sûr que M. MACRON respectera son engagement de tenir compte des électeurs du centre et de la droite qui ont voté pour lui au second tour et ne l’avaient pas fait au premier. Plus il y aura de Députés UDI-LR à l’Assemblée Nationale, plus le chef de l’Etat sera poussé à les entendre, et par exemple à éviter une augmentation de la CSG de 21 milliards d’euros qui frapperait 18 millions de français, retraités, fonctionnaires ou travailleurs indépendants.
Notre volonté est de faire de ce quinquennat 5 années utiles pour la France, nos candidats seront les garants de cette volonté constructive.
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